Témoignages sur mes suivis alimentaires

Yohann Moreau – Ultra Trail

Par Nicolas - 5 minutes de lecture
Nicolas Aubineau

Pouvez-vous me dire comment vous avez connu mon site ?
 Pourquoi avoir franchi le pas et avoir fait appel à mes prestations ?


Je vous suis depuis que je me suis mis au trail, il y a 5 ans. C’est en surfant sur le net que je vous ai connu. J’ai lu certains  de vos articles dans la presse papier (je ne sais plus quelle revue). Je m’inspirais de votre comparatif boisson et de vos recettes (gâteau sport et crêpes) et je suis abonné à votre newsletter. J’ai franchi le pas de vous contacter après mon échec à l’euskal trail. C’était la 1ère fois que j’abandonnais (suite à une déshydratation) et j’essayais de comprendre les raisons de mon échec et je voulais mettre toutes les chances de mon côté avant d’affronter la Ronda del Cims quelques mois plus tard.

 

Qu’est-ce que cela vous a apporté par rapport à votre gestion alimentaire d’avant prestation ?


Stabilisation du poids, un souci de moins à gérer… (tranquillité d’esprit)

 

Concrètement, qu’est-ce que cela a modifié à votre « alimentation habituelle » ?


Suppression de la collation de l’après-midi, suppression du sucre dans le café, modification des quantités de féculents et de fromage. Suppression des fruits le midi et le soir. Pas de miel au quotidien. Suppression des régimes hypo/hyper glucidiques d’avant courses. Changement de boisson post compétitive: Perrier au lieu de St Yorre. Ne me sentant pas légitime pour vous demander votre aide et comme votre suivi représentait un coût financier conséquent, je m’obligeais à respecter vos préconisations par respect et pour ne pas passer pour un pimpin et donc je me suis moins vengé sur la nourriture après le travail. En course, recours aux électrolytes, modification de la concentration de la boisson sport, utilisation des compotes et barres énergétiques, pilules de café. Je me suis autorisé 2 plaisirs par semaine. N’ayant plus la collation de l’après-midi, j’avance souvent l’heure du dîner pour éviter la grosse fringale.

 

Est-ce que l’alimentation vous a parue difficile à suivre dans votre vie de tous les jours ?


Je préfère toujours les pizzas aux légumes… Il me faut beaucoup intellectualiser pour ne pas me venger sur la nourriture et pour ne pas beaucoup manger après les entraînements. La collation de l’après-midi me manque parfois. Aller à la boulangerie reste un défi.

 

Comment voyez-vous l’alimentation maintenant par rapport à avant ?


L’envie de profiter après la dernière compèt est forte tout en sachant que désormais j’ai des repères clairs. Il ne tiendra qu’à moi de les respecter. Je me sens plus « solide » et mieux armé. Je me pose des questions tout de même sur comment m’alimenter pendant la « pause » hivernale de novembre/décembre sachant que je passe de 6 jours d’entraînement à 4.

 

Est-ce que cela a changé quelque chose dans votre comportement alimentaire ?
 Voyez-vous une amélioration pertinente de vos performances, une meilleure faculté à récupérer, une diminution de la fréquence de vos blessures, une amélioration de votre état de forme ?

L’alimentation a toujours été une préoccupation donc c’est un sujet sur lequel j’essayais de faire de mon mieux et donc ce n’était pas l’anarchie la plus totale. L’idée étant d’éviter les blessures et d’être cohérent en partant du principe qu’il ne servait à rien de dépenser des fortunes dans des textiles spéciaux ou vélos hyper légers si à côté l’alimentation n’était pas sérieuse. Disons, que votre regard m’a apporté de l’expertise, m’a conforté dans certains choix. La pratique étant multi factorielle, il est difficile de dire si le plan alimentaire a eu un impact. En faisant plus attention à l’alimentation, j’en suis venu à faire plus attention aux autres dimensions de l’entrainement. Je pense que je suis plus rapide en vélo avec la perte des 2 kilos. En terme de récup, je ne sais pas car je trouve que ce sont la sieste et les étirements qui m’aident à récupérer. En terme de trail, je ne suis pas devenu champion du monde mais difficile de transformer un âne en cheval de course. Désolé si je ne réponds pas précisément à votre question.

 

Au final, votre ou vos objectif(s) a été ou ont été atteint(s) ?


Étant finisher de la Ronda, oui l’objectif a été atteint. Ensuite votre suivi n’a concerné que 2 courses de fin de saison qui n’étaient pas les objectifs prioritaires, donc je regrette de ne pas avoir anticipé ma démarche auprès de vous pour avoir un suivi sur l’euskal (mai) puis sur la Ronda (juillet).

Je me suis remis en question. J’ai appris des choses. Certaines certitudes ont été chamboulées et je pense que vous aviez raison. J’aurais aimé poussé la réflexion plus loin mais cela aurait occasionné un coût financier que je ne pouvais pas engager (par exemple après les compétitions vous m’avez conseillé des boissons différentes dont certaines étaient chères). De ce fait, ne pouvant suivre certaines de vos recommandations, je n’ai pas osé vous poser davantage de questions (cf. Le lien éventuel entre tendinite et produits laitiers, de l’intérêt du café? de la spiruline? etc).

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