Nutrition et sport
Si on prend des épreuves sportives de type Marathon, Triathlon, Trail (etc.) ce sont des courses références dans le monde du sport et qui ont une symbolique inégalable. Pour cela, une préparation physique, technico-tactique, mentale et nutritionnelle sont primordiales à la réalisation de cet effort. Il en va de même pour tous les autres sports tels que le football, le handball, le rugby, le tennis… La nutrition et le sport sont très liés, je vous explique cela dans cet article.
Nutrition et sport ou le carburant de l’effort !
Elle doit répondre à des besoins très spécifiques quantitativement et qualitativement. A cela doit s’ajouter une micronutrition permettant de répondre spécifiquement aux besoins occasionnés par l’effort et de maintenir des niveaux de performance psychique et physique constants, « synonymes de réussite ».
L’hydratation devra supporter les pertes en eau et prévenir la déshydratation, dépendant directement des conditions environnementales, notamment en ce qui concerne la température et l’humidité. Cela permettra aussi d’anticiper d’éventuels troubles fonctionnels et autres troubles digestifs.
Avec l’entraînement, les capacités de l’athlète se performent, le rendement est meilleur, la charge de travail peut être augmentée plus facilement, il gagne en efficacité tant sur le plan du volume que de l’intensité. La régulation des flux énergétiques est alors plus fine et demande une plus grande rigueur d’apports.
Nutrition et sport ou le support de la performance !
Dans tous les cas, la nutrition du sportif doit respecter trois grandes règles :
- une ration adaptée quantitativement et qualitativement aux besoins ;
- une alimentation fractionnée par rapport à la compétition ou l’entraînement : avant, pendant, après (pré-, per-, post-) ;
- un gain et/ ou une perte de poids.
La ration de compétition, pour les efforts de longue durée est primordiale : le temps d’effort est important, la notion de coût énergétique est augmentée.
Avant la compétition, il s’agit d’assurer des réserves glycogéniques optimales, un bon état musculaire, une bonne récupération en évitant tous troubles digestifs. Ainsi, dans le cadre d’efforts prolongés, cela détermine la durée pendant laquelle l’athlète peut maintenir une charge de travail élevée glycogénodépendante.
Le stock de glycogène est directement corrélé à l’état initial des stocks, au niveau d’entraînement, à l’alimentation.
Conclusion sur la nutrition du sport
Chaque athlète est unique et les caractéristiques individuelles de chacun font que l’environnement (diététique, psychologique, physique, technique, tactique,…) ne sera jamais identique. Pensez à ajuster les apports alimentaires en fonction des besoins spécifiques de chaque footballeur. Garder à l’esprit : ce qui s’applique à l’un ne s’applique pas forcément pour le partenaire d’entraînement !
Enfin, fiez-vous à des professionnels de l’entraînement (entraîneurs qualifiés, préparateurs physiques diplômés) et de santé (médecins du sport, diététiciens nutritionnistes, psychologues…). Eux seuls peuvent vous guider dans votre démarche de performance.
Nicolas AUBINEAU
Diététicien Nutritionniste du sport et en clinique