Burn out : prévenir l’épuisement physique et émotionnel

A l’origine, le terme Burn Out se disait du devenir des étages inférieurs d’une fusée (après leur séparation)… De nos jours, le burn out se caractérise par un état d’épuisement au travail et/ou dans la vie en général. C’est le résultat d’un hyper-investissement entrainant la perte de motivation, le sujet ne se sentant pas payé en retour. C’est un état clinique nécessitant un travail important, je vous explique cela.

Sommaire

Explication du burn out

D’un point de vue comportemental, l’individu réagit en rapport avec des émotions qui le submergent. On pourrait l’assimiler à la maladie du battant qui fait des efforts pour obtenir un résultat non atteint. Celui-ci le vit comme un échec, il estime ne pas être récompensé vis-à-vis des efforts consentis. Il finit par craquer.

Ce syndrome d’épuisement professionnel vient généralement non pas des individus, mais des conditions de travail et de l’environnement. L’attitude dépersonnalisée protège de l’hyper-investissement mais entraine une perte d’efficacité thérapeutique et un absentéisme de démotivation/ protection.

Pour résumer, le Burn Out est une réponse au stress émotionnel à trois dimensions :

  • Diminution de la productivité ;
  • Épuisement émotionnel et physique ;
  • Sur-dépersonnalisation.

Ensuite, on peut distinguer trois grandes classes de Burn Out :

  • Burn Out par épuisement : stress +++, gratifications — ;
  • Burn Out classique et frénétique : poursuite de gratifications-accomplissements compensateurs avec investissement de plus en plus important en parallèle. L’individu « s’oublie » et zappe les signaux d’alarme physiques et psychiques ;
  • Burn Out néfaste : pas de tensions excessives, conditions de travail et de vie monotones et peu stimulantes.

Enfin, dans le cadre du travail, il est possible d’élargir le concept à toutes les professions avec un raisonnement sur trois dimensions :

  • Première dimension : crise de la relation avec son travail et non avec ses relations au travail ;
  • Deuxième dimension : la notion de dépersonnalisation est remplacée par la notion de cynisme ;
  • Troisième dimension: l’accomplissement personnel est remplacé par la notion d’efficacité professionnelle.

Burn Out : quatre phases du syndrome d’épuisement psychosomatique

  • Phase d’alarme : stress persistant => réaction caractéristique indiquant la présence d’agents stresseurs ;
  • Phase de résistance : malgré la persistance des agents stresseurs, il y a disparition de la face d’alarme par phénomène d’adaptation au stress ;
  • Phase de rupture : l’exposition continue au stress crée une rupture avec la réapparition des signes d’alarme qui deviennent incoercibles sans un traitement ;
  • Phase d’épuisement : les défenses psycho-émotionnelles de l’individu sont déréglées, ce qui aboutit à une invalidité et une angoisse chronique.

Le syndrome de Burn Out  englobe différentes manifestations qui traduisent l’incapacité du corps à se réactiver du point de vue énergétique. Il s’agit d’un état d’épuisement de l’ensemble du potentiel énergétique de l’organisme, faisant suite à divers signaux d’alarme ressentis par l’individu.

Quels traitements pour un burnout ?

Les objectifs thérapeutiques en première intention pour le Burn Out sont les suivants : équilibre acido-basique, diminution du stress oxydatif et émotionnel (oméga 3), équilibre intestinal (probiotiques), équilibre neuromusculaire (magnésium).

Dans tous les cas, il est essentiel de consulter son médecin lorsque l’on perçoit des symptômes inhabituels au regard de ses états psychiques et/ou physiques : troubles émotionnels, phobiques, obsessionnels, addictifs (alcool, drogue…), dépressifs, insomnie, cynisme, désespoir, isolement social, fatigue chronique, mal-être général avec envie de suicide…

Pour conclure sur le Burn Out, une seule phrase qui résume assez bien ce problème provoqué par l’Homme et son environnement :

« L’exploitation de l’Homme par l’Homme mène au déclin de l’humanité et au Burn Out des Hommes qui survivent en travaillant. »

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